"vous préferez la pluie"
J'attendais une amie dans la rue lorsque deux missionnaires américain de l'Eglise de Jésus christ m'ont accosté. Il m'ont dit qu'il que le temps n'était pas beau, j'ai esquissé un petit sourire, puis l'un me regarde dans les yeux et me dit "vous vous préférez la pluie", j'ai répondu par l'affirmative.
Aujourd'hui mon chagrin d'amour est parti, je me retrouve face à moi même et c'est un chantier incommensurable, la tête m'en tourne. Le fait d'être comme prisonnière en ce moment me fera apprécier ces moments de solitude que je redoute tant. Je suis chez mes parents, ces gens qui me sont totalement inconnus, qui vivent la peur d'une porte qui se claque, d'un courant d'air, d'un bruit suspect, un père qui ne pense qu'a m"étrangler quand il me parle, une mère qui me fait la morale....et moi et ma fille dans tout cela.
Moi qui ai vécu les grandes journée en famille avec un homme, des enfants tout plein, des larmes des joies, une maison emplie de rire ou de disputes, les préparatifs des vacances des piques niques, moi qui ai vécu en ville, à Paris, à Toulon, mangé dans les restaurants les plus luxueux, traversé paris en taxi, passé des soirées sur des bateaux mouches, voyagé....me voilà à la case départ, mais personne ne sait ce qu'a été ma vie, ils pensent que je n'ai jamais rien vécu. Ils me font rire dans leur petite vie étriquée, je voudrait repartir à Toulon, j'aurais pu, mais "l'amour" m'en a empéché. J'ai besoin de vivre, d'aller prendre un verre dans un bar branché, de rencontrer des gens qui ont voyagé, qui ont une idée sur tout, oui je veux vivre avec mon temps, speed, débordée, pressée.